ARTICLES |
Pierre, Lévi et les douze apôtres en Luc 5,1-6,19. Les conséquences théologiques d’une mise en discours | |
Yvan Mathieu, s.m. | sommaire |
Communion as Salvation. Josiah Royce and J.-M.R. Tillard, O.P. | |
John Markey, o.p. | sommaire |
De la Modernité à la Renaissance: Berkeley | |
Sébastien Charles | sommaire |
Les écrits politiques du jeune Hegel | |
Laurent-Paul Luc | sommaire |
COMPTES RENDUS |
Philosophy Catherine Chalier, Spinoza lecteur de Maïmonide. La question théologico-politique Maxime Allard, o.p. Johann Gottlieb Fichte, La Doctrine de la science de 1805 Morgan Gaulin Ralph McInerny, Praeambula Fidei. Thomism and the God of the Philosophers Lawrence Dewan, O.P. Fernand Ouellet (dir.), Quelle formation pour l’enseignement de l’éthique à l’école? Gustaaf Schoovaerts Matthieu Ricard, Happiness. A Guide to Developing Life’s Most Important Skill Alan Gschwind Matthieu Ricard, Happiness. A Guide to Developing Life’s Most Important Skill Alan Gschwind Theologie Efrain Agosto, Servant Leadership: Jesus and Paul Jean Doutre Markus Bockmuehl, Donald A. Hagner (éd.), The Written Gospel Jean Doutre Anne Doran, Spiritualité traditionnelle et christianisme chez les Montagnais Achiel Peelman, o.m.i. Gabriel Flynn (éd.), Yves Congar: Theologian of the Church Elizabeth Groppe Marguerite Jean-Blain, Eugène Ionesco, mystique ou mal croyant ? Patrick Thériault André Lacocque (dir.), Guide des nouvelles lectures de la Bible Adèle Bolduc Dagoberto López Sojo, «Abraham, padre de todos nosotros…». Análisis estilístico-argumentativo de Rm 4,1-25. Abraham, paradigma de fe monoteísta Rodolfo Felices Luna
Les conséquences théologiques d’une mise en discours Yvan Mathieu, s.m. Sommaire Summary Communion as Salvation. Josiah Royce and J.-M.R. Tillard, O.P. John Markey, O.P. Summary Both Tillard and Royce offer a compelling interpretation of the social nature of salvation. Tillard, working primarily from an interpretation of Acts and patristic and medieval sources, shows the necessity of the social dimension of Christian experience that grows out of the Paschal Mystery itself. Royce, working primarily from Pauline and philosophical sources, demonstrates that it is the Church, understood as the Body of Christ animated by his Holy Spirit that ultimately offers salvation to humankind and through us to all of creation. For both Tillard and Royce the Christian Church represents a realm or matrix of grace that embodies values that a mere individual could not hope to approach or embody on his own. For both Tillard and Royce it is the Church of Churches, the communion of communions, directed by the Holy Spirit, that acts everywhere in creation, trying to bring about an ever greater fullness of unity. Eternal life is nothing more than the supreme development of this communion. Sommaire On trouve à la fois dans la théologie de Jean-Marie Roger Tillard et dans la philosophie de Josiah Royce une accentuation du caractère communautaire du salut. En s’appuyant principalement sur une interprétation des Actes des Apôtres et des sources patristiques et médiévales, Tillard souligne que la dimension communautaire de l’expérience chrétienne découle du mystère pascal lui-même. En faisant appel avant tout à s. Paul et aux sources philosophiques, Royce démontre que c’est l’Église, en tant que Corps du Christ animé par l’Esprit Saint, qui en définitive offre le salut à l’humanité et à travers celle-ci à la création. Pour Tillard comme pour Royce, l’Église, en tant que mystère et réalité de grâce, incarne des valeurs que de simples individus ne sauraient incarner ou représenter. Pour Tillard comme pour Royce, l’Église d’Églises, la communion des communions, animée par l’Esprit Saint, est présente à l’ensemble de la création, tentant d’y insuffler une unité toujours plus riche. La vie éternelle n’est rien d’autre que le plein épanouissement de la communion. De la Modernité à la Renaissance: BerkeleySébastien Charles Sommaire On s’est interrogé à de nombreuses reprises, notamment au travers de la question de l’unité de la philosophie de Berkeley, sur le rapport qu’entretenait l’immatérialisme avec le néoplatonisme, acceptant par là de reconnaître que Berkeley avait quitté les préoccupations des Modernes pour, avec l’Alciphron d’abord puis la Siris ensuite, revenir aux Anciens. Une telle interprétation de Berkeley fait l’impasse sur les sources renaissantes de sa philosophie, de plus en plus présentes au fil des ans, et sur l’influence grandissante qu’elles ont eu à la fois sur son écriture et sur sa pensée. Dans cet article, nous souhaitons simplement pointer du doigt cet impensé et expliquer en quoi les Renaissants peuvent être considérés à juste titre comme des inspirateurs de certains pans de l’immatérialisme, du moins tout autant que les Anciens et les Modernes. Summary The influence of Neoplatonism on Berkeley’s immaterialism has been the focus of several studies, in particular when the unity of Berkeley’s philosophy was dealt with. It is generally accepted that, first through the Alciphron, and then through the Siris, Berkeley took his distances with the Moderns in order to come back to the thought of the Ancients. Such an interpretation of Berkeley, however, neglects the Renaissance sources of his philosophy. More and more present along the years, these sources have had a growing – and continuous – influence on his writings and on his thought. This paper intends to bring some light on these sources, and explain why the Renaissance thinkers, at least as much as the Ancients and the Moderns, can legitimately be put as the source of inspiration of several aspects of Berkeley’s immaterialism. Les écrits politiques du jeune HegelLaurent-Paul Luc Sommaire Summary |